Les 20 et 21 Octobre 2007, à la Corniche de Rolleboise, vernissage le 20 à 17.30.
14 octobre 2007
Expo Raoul
Les 20 et 21 Octobre 2007, à la Corniche de Rolleboise, vernissage le 20 à 17.30.
04 octobre 2007
Démocratie ? Pourquoi ? Pour Qui ?

Jeudi 27 septembre. J’automédiquais mollement les derniers symptômes d’un petit rhume complice d'une envie de rester au chaud à la maison, pré-convalescence auto-prescrite consistant à lire et à rêver en caressant, chaufferette improvisée ronronnant lovée en rond sur mes genoux, Ciboulette, en pension chez nous jusqu’à nouvel ordre, la petite chatte noire de Camille. {{ Ah ! Trop Cooool ! }}.
Mais il n’est pas possible de rester en permanence déconnecté de la vie réelle, et j’ai dû me résoudre à ouvrir la boîte à courrier pour consulter mes mails. Chouette rien de spécial : quelques newsletter auxquelles je suis abonné, des publicités informatives tolérées, et, j’ai d’ailleurs failli ne pas le remarquer, un petit message de rien du tout, sans image, sans animation flash, sans couleur, sans html, en texte seul, de ARTE Communication.
ARTE VOUS INVITE A DECOUVRIR EN AVANT-PREMIERE la collection documentaire "Démocratie...pour tous ?" Dans le cadre du Festival Européen des 4 Ecrans, Samedi 29 Septembre à partir de 14.00 à la B.N.F. Bibliothèque nationale de France - Hall Est Petit Auditorium Quai François Mauriac Paris 13.

Je ne me suis pas méfié, pas de virus apparent, pas de cheval de Troie détecté et la bénédiction de Norton. Néanmoins un processus s’est enclenché en arrière-plan, automatique et incontrôlé. « Chouette l’occasion d’aller à la BNF, et je n’ai pas encore emprunté la passerelle Simone de Beauvoir 37ème pont de Paris, et je n’ai pas encore vu les statues des enfants du monde dans le parc de Bercy, et je pourrais en profiter pour faire un saut à la cinémathèque de l’autre côté de la Seine, et de Saint-Maur avec le RER et Météor, la ligne 14 automatique, c’est à côté, et, et, et, etc… ».
Je pensais faire Samedi une agréable promenade avec une pause tranquille à la BNF, puis rentrer à la maison pour une soirée paisible. Mais ça ne s’est pas passé comme-ça.
La suite ici-dessous.
Démocratie... pour tous ?

Accessible par l’entrée est de la BNF, le petit auditorium, 350 à 400 places, est à peine rempli au tiers. Murs recouverts de panneaux de bois exotiques, éclairages judicieux, sonorisation parfaite, sièges accueillants, espace suffisant, l’endroit est chaleureux et confortable. Le public est très mélangé : âges, origines et, peut-être, nationalités très divers.
Tout en tentant de déchiffrer les codes vestimentaires et capillaires des spectateurs, j’écoute d’une oreille polie mais distraite l’orateur, 45 ans, costume sombre, très universitaire anglo-saxon, nous souhaiter la bienvenue dans un français impeccable, relevé d’une très légère pointe d’accent germano-scandinave, nous remercier d’avoir répondu positivement à l’invitation d’Arte et de nous être déplacés un Samedi à l’heure du déjeuner.
Puis progressivement, le propos prend le dessus et capte toute l’attention.
« …Le projet Démocratie...pour tous ? Sur ARTE du 8 au 16 octobre : 10 films, 42 chaines de télévision en simultané, 100 pays diffuseurs...
… A partir du 8 octobre prochain, le cycle Démocratie... pour tous ? sera diffusé simultanément sur plus de 42 chaînes à travers le monde. En 2004, lorsque nous nous sommes décidés à sensibiliser des réalisateurs du monde entier sur le thème de la démocratie, en réaction à l’intervention américaine au Moyen Orient, nous n’avions aucune idée de l’ampleur que prendrait le projet...
... Pas question de prendre position, pas de nous sommes pour, ou nous sommes contre, au contraire, nous voulions rendre évidente sa pluralité et ses contradictions et poser des questions complémentaires sans pour autant y répondre : observer sans analyser, stimuler le débat par delà les frontières...
… Chaque spectateur devrait pouvoir se forger sa propre opinion et réfléchir par lui-même aux questions que posent ces dix films »
Christoph Jorg - Chargé de programmes ARTE France – parle du projet, très ambitieux, auquel sa chaîne est associée. La teneur du propos et le ton sont captivants et, doux euphémisme, très différents de ce à quoi nous ont habitués les gens de télévision. Nous sommes à des années-lumière de la ferme des célébrités, de la recherche de la nouvelle star, ou des propos cyniques du patron de TF1..
Donc un homme des médias, un acteur du PAF, s’adresse intelligemment à des téléspectateurs potentiels supposés eux-mêmes intelligents ! Étonnant non ? En tout cas suffisamment rare pour mériter d’être écouté.
Mais le véritable choc est venu après, deux en réalité : un à l’estomac et l’autre sur la tête.
Si vous êtes arrivés jusque là vous devez commencer à agir par vous-même.
Consulter le site d’Arte : cliquer sur le titre du billet ou ICI,
Regarder la bande-annonce ICI,
Lire la présentation du projet ICI,
Voir la programmation détaillée ICI.
Mais il faut aussi voir la suite... ci-dessous... dès maintenant !
Why Democracy ?
« Sans transition passons aux projections des deux films nous aurons ensuite l’occasion de commenter et d’interroger les réalisateurs et des spécialistes des pays concernés ».

Egypte : on te surveille.

Toujours aucun commentaire et pour celui-ci il nous a fallu une vingtaine de minutes pour accepter de comprendre où le film nous emmenait et de croire ce qui nous voyions.
En rentrant je me suis jeté sur mon ordi et j’ai cherché sur internet. J’ai trouvé des choses sur le site d’Arte, sur MySpace et Sur WhyDemocracy.net : Présentation, programmation internationale, 10 questions auxquelles répondre, un grand forum à rejoindre et même 20 autres petits films. Vous pouvez télécharger en cliquant sur le titre du billet ou ICI le dossier de presse version Light, tout est détaillé, limpide, en anglais.
Surfez vous aussi et n’oubliez pas l’essentiel du message des initiateurs du projet :
Début du 8ème paragraphe, Le premier film est directement lié à la création du programme Démoctatie pour tous, Why Democracy : Un Taxi pour l’enfer, Taxi to the Dark Side. La présentation, l’image de présentation et la bande-annonce sont très impressionnantes.

Pour finir ce quadri-post il manque encore un volet. (Bientôt, ci-dessous. )
Démocratie ? Des maux ? Des Mots ?

Vision de l'étude de Freedom House : Freedom in the World 2007 (une des références pour la mesure de la démocratie dans le monde [2]), ... sauf d'après ses détracteurs !
██ Fonctionnement démocratique
██ Partiellement démocratique
██ Non démocratique
Comme dit François-Régis, bon et maintenant ? (4/4)
Le reste est à venir sous peu, si je peux ! Mais vous pouvez envoyer vos idées et suggestions librement, en commentaire(s), ou par mail aux : amisdelaconnaissancearobasefreepointfr !
Cette carte montre les gouvernements se réclamant (ou non ) de la démocratie, juin 2006.
██ Gouvernement se déclarant démocratique et permettant l'existence de groupes d'opposition, du moins en théorie.
██ Gouvernements se déclarant démocratique mais ne permettant pas l'existence de groupes d'opposition.
██ Gouvernements ne se revendiquant aucunement en tant que démocratie.
11 juillet 2007
Goudji, le Magicien d'Or.

au Château Royal de Blois, 26 mai au 16 Septembre 2007.
GOUDJI Sculpteur Orfèvre
par Stéphane BARSACQ, extrait de "L'AGE D'OR SELON GOUDJI"
"L'orfèvrerie est un art terrible ; le monde lui tourne le dos depuis trop longtemps. Et pourtant cet art majeur compte l'une des plus grandes figures de notre temps : GOUDJI. A l'égal d'un Benvenuto Cellini, GOUDJI ne crée pas de belles choses : il donne forme à la beauté. L'enthousiasme qu'il apporte à faire servir la matière aux vœux les plus élémentaires de l'âme en fait un cas unique, inclassable. Est-il moderne ou archaïque ? Ce débat sans fin, est vain. Quoiqu'il en soit, une évidence s'impose : GOUDJI va loin car il vient de loin. L'alchimie de GOUDJI vise l'or du temps. Même dans ses pièces profanes, son œuvre est un essai à l'éternité. La laisser est ce qui passe. Passionné du style supérieur de la forme, GOUDJI crée une beauté qui sort de la vie, dans tous les sens : elle en vient et elle en sort, en ce qu'elle n'y reste pas. Cette fonction religieuse de l'art permet à chacun d'oublier qu'il est périssable. La vue des pièces de GOUDJI nous enseigne peut-être le contraire de ce que nous dit : c'est parce que le monde est beau qu'il sera sauvé."

BIOGRAPHIE
Goudji est né en Géorgie en 1941. 1958-62, élève à l'Académie des Beaux-Arts de Tbilissi, section sculpture.
1964, il s'établit à Moscou. Il ne voudra jamais réaliser de "sculptures idéologiques" (seules commandes possibles alors dans l'ex-URSS des années 1960). A l'âge de 23 ans, il devient membre des Artistes de l'URSS, ce qui lui permet de réaliser des pièces uniques d'architecture et de se consacrer exclusivement aux arts décoratifs. 1969, il épouse une jeune française, Katherine Barsacq. Après cinq années de démarches, il parvient, en 1974 à quitter pour la première fois et définitivement l'URSS. A 33 ans, il s'installe à Paris.

Fiche contact : GOUDJI
Activité artistique : Créateur de bijoux
Profession : Artiste indépendant
Adresse : Château de Lignières - 41160 LIGNIÈRES
Tél : 02 54 23 48 23
E-mail : goudji@goudji.com
Site web officiel : http://www.goudji.com/
Pour tout savoir sur l'exposition : cliquez sur le titre du billet, ou téléchargez le dossier de presse ICI . Le Château Royal de Blois est splendide et chargé d'histoire. N'oubliez pas d'admirer le magnifique son est lumière avec des projections étonnantes sur toutes les façades intérieures de la cour d'honneur. Des photos du château ? Bien sûr : ICI

A diffuser : dans la rubrique "les savoirs de ma campagne"
Une superbe exposition du sculpteur/designer/orfèvre : GOUDJI
À Blois jusqu'en septembre 2007
-logement : hôtel st jacques (guide du routard) Clic ICI , ou pour les nostalgiques ICI !
-repas : "les banquettes rouges", 16 rue des trois marchands, téléphone : 02 54 78 74 92, fermé Dimanche et Lundi.
Nous y serons les 21 & 22 juillet signé: M.A /CY.
Copyright : les photos d'oeuvres de goudji sont pour la plupart de Marc Wittmer. Elles sont extraites, comme certains textes du site de l'exposition. La règle de bon usage est qu'elles ne doivent être utilisées que pour la promotion de l'exposition. Toute autre utilisation est en général interdite. Merci d'en tenir compte.
04 juin 2007
Grandes Eaux Musicales de Saint-Cloud 2007

Concerts, promenade et jeux d'eau. Les 10, 17 & 24 juin 2007.
« Concerts & jeux d’eau » propose, pour la deuxième année consécutive, de découvrir, à travers une série de concerts classiques, les délices et l’esprit de fête qui font depuis Monsieur, frère de Louis XIV, la réputation du domaine de Saint-Cloud.
Depuis des siècles, les jardins du domaine national de Saint-Cloud créés par André Le Nôtre sont traditionnellement le théâtre d’une exceptionnelle féerie aquatique.
Trois fois par après-midi, à 15h, 16h et 17 heures, bassins et fontaines s’éveillent simultanément. Ce moment rare, associé à l’une des plus belle vues de Paris, faisait déjà dire au Bernin n’avoir « rien vu jusqu’ici qui lui plût davantage ».
Chacun de ces après-midi s’achèvera en apothéose par un concert d’exception au Bassin des 24 Jets à 15h (il faudra vérifier l'heure : la dernière fois les concerts avaient lieu à 17h30) :
- Dimanche 10 juin : Arpeggiata , direction Christina Pluhar : La Tarentella
- Dimanche 17 juin : Anne Queffelec , piano : Mozart, Debussy, Satie, Ravel
- Dimanche 24 juin : Les Siècles , direction François-Xavier Roth : Rameau, Lully.
Pour en savoir plus, ou pour les détails pratiques, cliquez sur le titre du billet, pour les concerts cliquez ci-dessus sur le nom des interprètes.


Le Parc aujourd'hui est orphelin de son château, pourtant il s'en est passé des choses en ce lieu. N'ayez crainte vous saurez tout ! Je voudrais aussi vous permettre d'approfondir vos connaissances sur André Le Nôtre, mais il faudra attendre un peu. A suivre...
Et les grandes eaux musicales de Versailles ? Eh bien, le site est hors service actuellement, mais rien n'empêche d'essayer ICI .
01 juin 2007
Les Pholien sont parmi nous !

Voici le message plein de tendresse amicale et bourrue de Cyrille :
La composition picturale ci-dessus est une création collectives d'infographoplasticiens inspirés. On peut sans doute la considérer comme une installation internette ou une performance virtuelle... pour faire simple.
Que ceci serve de leçon à tous ceux qui n'y croyaient plus ! Vous voyez que tout peut arriver si la conviction est assez forte. Bienvenue Marie-Anne et Cyrille sur le Blog des AdlC. Si vous avez envie d'en savoir un peu plus sur ces Loiratlanticiens, ou Atlantico-ligériens : cliquez sur le titre
Un petit mot d'accueil trouverait assez bien sa place dans les commentaires ! Essayez, ça ne mord pas.
Mon conseil : clic droit sur le titre, ou sur la photo, puis ouvrir dans un nouvel onglet, si vous avez IE7 ou renard de feu.
24 mai 2007
Marburg 63
18 mai 2007
Le Marché de la Faim. (clic)

Sorti le 25 Avril ce film ne restera sans doute pas à l’affiche très longtemps. Une présentation du film pourra être écoutée sur le site de France Inter, jusqu’au 25 Mai seulement..
La page consacrée à ce film, c'est ici. Si vous avez Real Player, écoutez l'important entretien de 48 minutes : c'est ici. " - Ah! mais y faut Real Player et j'l'ai pas ! - Pas de panique mon p'tit bouchon, tu le télécharges là".
« La forêt amazonienne est détruite pour que des paysans sous-alimentés puissent produire intensivement du soja destiné à élever en batterie en Europe des poulets qui, en brûlant du pétrole et produisant du dioxyde de Carbone, sont exportés au Cameroun, pour y être vendus à bas prix réduisant à la misère les éleveurs locaux ».
« Pourquoi, sur le marché Sandaga de Dakar, les légumes européens sont-ils trois fois moins chers que les produits locaux ? »
« Chaque jour à Vienne la quantité de pain inutilisée, et voué à la destruction pourrait nourrir la seconde plus grande ville d’Autriche Gratz ! »
"Ce qui fait la force de ce film très bien documenté c’est le ton mesuré du propos et la notion de la responsabilité globale des citoyens du monde. Plutôt que de mettre en cause systématiquement le comportement des grandes entreprises, le réalisateur insiste sur le partage d'une responsabimité collective."
"Il faut vivre d'une manière différente, acheter d'une manière différente... C'est pourquoi le film s'intitule " We feed the world" et non " They feed the world ". Les Brabeck, les Pioneer et tous les autres, peu importent leurs noms, partagent la responsabilité de ce qui arrive actuellement.
People have the power. " Nous ", comme le dit Jean Ziegler, sommes la société civile. Nous sommes consommateurs, nous allons dans les supermarchés, nous devons manger pour vivre, chacun de nous doit faire ses courses et peut les faire où il le préfère : tel est notre pouvoir ! Nous n'avons pas besoin d'avoir des tomates ni des fraises à Noël. Nous n'avons pas besoin qu'on leur fasse parcourir 3,000 kilomètres jusqu'à nous. Nous n'avons pas besoin que nos animaux d'élevage mangent les forêts primitives humides du Brésil et de l'Amérique du Sud. Et si ce n'est pas nous qui agissons, qui agira à notre place ?"

"We feed the world est un film sur la pauvreté au cœur de la richesse qui éclaire la manière dont notre nourriture est produite et répond aux questions que le problème de la faim dans le monde nous pose. Ce ne sont pas seulement des pêcheurs, des fermiers, des agronomes, des biologistes et Jean Ziegler, citoyen Suisse, fonctionnaire aux Nations Unies qui sont interrogés, mais aussi un des responsables de Pioneer, le leader mondial des ventes de semences, ainsi que Peter Brabeck, le P.D.G. de Nestlé, la plus importante multinationale agro-alimentaire mondiale".
Étant donné l’état actuel de l’agriculture dans le monde, on sait qu’elle pourrait nourrir 12 milliards d’individus. Pour le dire autrement : tout enfant qui meure actuellement de faim est, en réalité, assassiné. » Jean Ziegler, rapporteur auprès de l’O.N.U. sur le droit à l’alimentation.

Erwin Wagenhofer, le réalisateur, revendique la dimension subjective de son film : "S'il y a 6 milliards d'individus sur la Terre, alors il y a 6 milliards de vérités. Chacun a sa vision des choses et c'est très bien comme ça. Je suis un fan du subjectivisme. Et j'apprécie avant tout l'authenticité (...) We feed the World parle de la manière dont je vois les choses en ce début de 21ème siècle. C'est un film totalement subjectif sur l'industrie alimentaire, l'industrie agricole, la manière dont elle est commercialisée.
Et, c'est indispensable, quelques liens pour en savoir plus:
- la page du film sur le site de AlloCiné Clic ici
- la revue de presse de AlloCiné, Clic là
- l'article de Télérama, Clic gauche
- une bande annonce en Vo/St, BA1, Vo/St
- une bande annonce en Anglais/St, BA 2, En/St
- une bande annonce en Portuguais/St BA 3, Lu/St.
Pour finir deux citations approximatives :
« Quand on aura tué le dernier animal, pêché le dernier poisson et abattu le dernier arbre, il faudra bien se rendre à l’évidence : l’argent ne se mange pas ». (Qui a dit ça ? Je ne sais pas.)
« Quand on pense qu’il suffirait qu’on n’en achète pas pour qu’ils arrêtent de nous en vendre ! ». (Approx d'un propos de Coluche dans un de ses sketchs).
JFP le 18 Mai 2007.