24 mai 2007

Marburg 63



Souvenirs souvenirs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Avez-vous reconnu les membres de la délégation ??



Chers AdlC, n'oubliez pas de cliquer : sur la photo et sur le titre.
Sur la photo : pour l'agrandir et la télécharger.
Sur le titre : pour partir en voyage.

18 mai 2007

Le Marché de la Faim. (clic)



"We feed the World !"

Sorti le 25 Avril ce film ne restera sans doute pas à l’affiche très longtemps. Une présentation du film pourra être écoutée sur le site de France Inter, jusqu’au 25 Mai seulement..
La page consacrée à ce film, c'est ici. Si vous avez Real Player, écoutez l'important entretien de 48 minutes : c'est ici. " - Ah! mais y faut Real Player et j'l'ai pas ! - Pas de panique mon p'tit bouchon, tu le télécharges ".

« La forêt amazonienne est détruite pour que des paysans sous-alimentés puissent produire intensivement du soja destiné à élever en batterie en Europe des poulets qui, en brûlant du pétrole et produisant du dioxyde de Carbone, sont exportés au Cameroun, pour y être vendus à bas prix réduisant à la misère les éleveurs locaux ».

« Pourquoi, sur le marché Sandaga de Dakar, les légumes européens sont-ils trois fois moins chers que les produits locaux ? »
« Chaque jour à Vienne la quantité de pain inutilisée, et voué à la destruction pourrait nourrir la seconde plus grande ville d’Autriche Gratz ! »



"Ce qui fait la force de ce film très bien documenté c’est le ton mesuré du propos et la notion de la responsabilité globale des citoyens du monde. Plutôt que de mettre en cause systématiquement le comportement des grandes entreprises, le réalisateur insiste sur le partage d'une responsabimité collective."

"Il faut vivre d'une manière différente, acheter d'une manière différente... C'est pourquoi le film s'intitule " We feed the world" et non " They feed the world ". Les Brabeck, les Pioneer et tous les autres, peu importent leurs noms, partagent la responsabilité de ce qui arrive actuellement.

People have the power. " Nous ", comme le dit Jean Ziegler, sommes la société civile. Nous sommes consommateurs, nous allons dans les supermarchés, nous devons manger pour vivre, chacun de nous doit faire ses courses et peut les faire où il le préfère : tel est notre pouvoir ! Nous n'avons pas besoin d'avoir des tomates ni des fraises à Noël. Nous n'avons pas besoin qu'on leur fasse parcourir 3,000 kilomètres jusqu'à nous. Nous n'avons pas besoin que nos animaux d'élevage mangent les forêts primitives humides du Brésil et de l'Amérique du Sud. Et si ce n'est pas nous qui agissons, qui agira à notre place ?"




"We feed the world est un film sur la pauvreté au cœur de la richesse qui éclaire la manière dont notre nourriture est produite et répond aux questions que le problème de la faim dans le monde nous pose. Ce ne sont pas seulement des pêcheurs, des fermiers, des agronomes, des biologistes et Jean Ziegler, citoyen Suisse, fonctionnaire aux Nations Unies qui sont interrogés, mais aussi un des responsables de Pioneer, le leader mondial des ventes de semences, ainsi que Peter Brabeck, le P.D.G. de Nestlé, la plus importante multinationale agro-alimentaire mondiale".

Étant donné l’état actuel de l’agriculture dans le monde, on sait qu’elle pourrait nourrir 12 milliards d’individus. Pour le dire autrement : tout enfant qui meure actuellement de faim est, en réalité, assassiné. » Jean Ziegler, rapporteur auprès de l’O.N.U. sur le droit à l’alimentation.


Erwin Wagenhofer, le réalisateur, revendique la dimension subjective de son film : "S'il y a 6 milliards d'individus sur la Terre, alors il y a 6 milliards de vérités. Chacun a sa vision des choses et c'est très bien comme ça. Je suis un fan du subjectivisme. Et j'apprécie avant tout l'authenticité (...) We feed the World parle de la manière dont je vois les choses en ce début de 21ème siècle. C'est un film totalement subjectif sur l'industrie alimentaire, l'industrie agricole, la manière dont elle est commercialisée.

Et, c'est indispensable, quelques liens pour en savoir plus:

Pour finir deux citations approximatives :
« Quand on aura tué le dernier animal, pêché le dernier poisson et abattu le dernier arbre, il faudra bien se rendre à l’évidence : l’argent ne se mange pas ». (Qui a dit ça ? Je ne sais pas.)
« Quand on pense qu’il suffirait qu’on n’en achète pas pour qu’ils arrêtent de nous en vendre ! ».
(Approx d'un propos de Coluche dans un de ses sketchs).

JFP le 18 Mai 2007.