J'ai trop de Chance !

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Trop chanceux.

Nuit de Samedi à Dimanche 13 Novembre, vers cinq heures du matin, quartier tranquille du Parc de Saint-Maur, nous sommes réveillés en sursaut par des bruits incompréhensibles à l'extérieur.

Je suis chanceux !
J’ai une veine de pendu, ou de bossu, ou de ce que vous voudrez qui ne soit pas désobligeant pour Danielle : le cocktail Molotov jeté dans ma voiture, après la destruction de la vitre arrière par la projection d’une grille en fonte arrachée au système d’évacuation des eaux pluviales, n’a pas bien fonctionné ! Sur dix sept véhicules vandalisés dans mon quartier douze ont été incendiés, sur les douze un seul n’a pas été entièrement détruit : le mien ! Ce n’est peut-être pas du maàâxi-boòôl ça ?

Elle est chanceuse !
Les images se passent de commentaire : ma voisine n’a pas eu la même chance.
Mais elle a déjà rétabli la situation : « de toute façon il fallait que je la change, j’avais du mal à me décider et bien c’est réglé, et puis le freinage était défectueux : j’ai peut-être évité un accident ! ».

Nous sommes chanceux !
La voiture totalement embrasée a produit des flammes de trois à quatre mètres mais l’arbre survivra et le feu ne s’est pas communiqué à l’immeuble. Ma fenêtre de salle de bains est deux mètres à peine du lieu du brasier. Il commençait même à faire très très chaud dans cette pièce.

Ils sont chanceux !
Les fonctionnaires de police sont intervenus très rapidement. Ils étaient en fait à la poursuite des deux pyromanes. Ils en on appréhendé un sans brutalité ni mauvais traitement, avec beaucoup de sang-froid. Les pompiers sont arrivés quelques minutes plus tard : ils éteignaient les feux précédents. ET surtout : il n’y a eu aucune victime et pas de blessé.

J'ai une chance interplanétaire !
Evidement la nuit suivante nous avons eu beaucoup de mal à dormir sereinement.Dès qu’il y avait un bruit un peu fort j’étais réveillé, et je suis allé à trois reprises jeter un coup d’œil autours de l’immeuble pour voir s’il se passait quelque chose. Et, coup de chance, vers trois heures et demie les nuages se sont espacés et j’ai pu admirer, à l’œil nu, seul astre rouge, dans le ciel étoilé en bleu, la planète Mars (clic ici) qui est très près de la terre pendant tout le mois de Novembre et que j’avais manquée jusqu’à présent !

Mais… ça va là : c’est bon. Ce n’est pas la peine de recommencer tout de suite. Sachons user, sans abuser, glissons mortels n'appuyons pas.